Ce n’est pas par hasard que j’ai interrogé ChatGPT pour lui demander ce que signifiait l’extinction de l’Humanité. Voici sa réponse, traduite de l’anglais vers le français par DeepL. Cette réponse me semble tout à fait crédible :

L’extinction de l’humanité désigne la disparition complète et permanente de l’espèce humaine de la Terre. Elle se produit lorsqu’il n’y a plus de survivants de l’espèce humaine et qu’il n’y a plus de possibilité de continuation ou de renaissance de l’espèce. Les causes de l’extinction humaine peuvent être naturelles, comme l’impact d’un astéroïde, une éruption supervolcanique ou une pandémie mondiale. Elle pourrait également être causée par des actions humaines, telles qu’une guerre nucléaire, un changement climatique ou l’épuisement des ressources naturelles. Bien que la possibilité d’une extinction de l’espèce humaine fasse l’objet de nombreuses spéculations et préoccupations, il est important de noter qu’il n’existe actuellement aucune preuve suggérant que l’espèce humaine est menacée d’extinction dans un avenir proche.

ChatGPT, interrogé par votre serviteur le 28/04/2023


Parler de l’extinction de l’Humanité, c’est d’abord parler de la Vie, de la Mort, et de l’extinction des espèces au cours de l’Evolution.

Dès son émergence sur Terre, il y a environ 4 milliards d’années, la Vie s’est immédiatement diversifiée en différentes espèces. Une espèce est le taxon de base de la systématique, le taxon étant une entité conceptuelle qui regroupe tous les organismes vivants possédant en commun certains caractères taxinomiques ou diagnostiques bien définis, tandis que la systématique est une discipline des sciences naturelles et de l’histoire naturelle, qui a pour objet d’inventorier tous les organismes vivants, existants ou ayant existé, notamment à partir de la taxonomie, qui s’attache à décrire et définir les taxons (cf. Wikipedia).

Les espèces émergent via la spéciation et s’éteignent via l’extinction, à travers l’Evolution. Le rythme des extinctions a toujours été très faible et les grandes extinctions très rares avant l’émergence de l’espèce humaine. Ce rythme s’est accéléré il y a 100.000 ans, en parallèle de la croissance et de la diffusion des populations humaines, pour atteindre un taux sans précédent depuis la grande extinction du Crétacé. Ce phénomène est connu sous le nom d’extinction de l’Holocène et représente la sixième extinction massive de la vie sur Terre depuis son émergence (cf. Wikipedia).

Les espèces tenderaient à s’éteindre après en moyenne 5 à 10 millions d’années. Chez les mammifères, la fréquence d’extinction serait plus élevée, après en moyenne 1 million d’année. Rappelons que l’espèce humaine homo sapiens a 300.000 ans environ. Les statistiques avant Ecocide nous donnaient donc 700.000 ans de probabilité de perpétuation.

Chaque extinction est unique mais toutes les extinctions se ramènent à une cause générique unique, d’une dramatique simplicité. Les espèces qui survivent sont celles qui survivent. Cette tautologie exprime la nécessité logique des conditions nécessaires à la survie d’une espèce : survivre, c’est-à-dire maintenir son fonctionnement métabolique ET se reproduire, et plus particulièrement maintenir son fonctionnement métabolique jusqu’à pouvoir se reproduire au moins une fois avant de mourir, en générant un nombre de descendants statistiquement suffisant pour survivre et atteindre le stade de la reproduction à son tour. La cause générique de toutes les extinctions apparaît alors immédiatement en inversant cette logique : toute espèce inapte à survivre ou à se reproduire dans son environnement, et incapable de se déplacer jusqu’à un nouvel environnement où elle peut le faire, meurt et s’éteint.

Par le phénomène de spéciation, des espèces-filles émergent à partir d’une espèce-mère. Ainsi les grands singes et toutes les espèces d’homo, la nôtre et celles qui ont disparu, sont issus d’un ancêtre commun dont les descendants ont connu un phénomène de spéciation, se scindant en différentes branches évolutives, certaines donnant naissance aux grands singes et d’autres aux espèces d’homo.

Deux trajectoires principales d’extinction existent. Premièrement, une trajectoire où l’espèce disparaît sans laisser aucune espèce-fille. Il s’agit d’une extinction totale, avec perte totale du patrimoine génétique de cette espèce. La toute grande majorité des dinosaures se sont éteint de cette manière, leur patrimoine génétique spécifique étant perdu à jamais. Deuxièmement, une trajectoire où une ou plusieurs espèces-filles ont déjà émergé à partir de l’espèce-mère au moment où cette dernière disparaît, et lui survivent, en évoluant plus ou moins par rapport à leur espèce-mère, tout en conservant et portant une partie plus ou moins importante de l’information génétique de leur espèce-mère. Ainsi, les oiseaux sont des espèces-filles de certaines espèces de dinosaures qui ont survécu à la grande extinction du Crétacé. Vu de cette manière, on pourrait estimer au contraire qu’une partie importante du patrimoine génétique des dinosaures, partagés par les espèces éteintes et les espèces ancêtres des oiseaux, a survécu jusqu’aux oiseaux. Par extension, on pourrait affirmer que les espèces vivantes ont hérités d’une somme d’information génétique issue de toutes les espèces éteintes. Bien que la masse d’information perdue à jamais via les extinctions soit gigantesque, on pourrait estimer qu’une partie de cette information était erronée ou obsolète face à l’évolution du système terrestre. Ainsi, les espèces filles des grands singes et l’homo sapiens portent toutes des informations génétiques issues de leur ancêtre commun. Les scientifiques appellent ce type d’extinction par spéciation puis disparition de l’ancêtre : « pseudo-extinction ».

La Vie pourrait exister ailleurs que sur la planète Terre. Pour le moment, nous savons que cela est possible mais nous n’avons aucune preuve que c’est le cas. De la même manière, il pourrait exister d’autres espèces dites « intelligentes » dans la Voie lactée et dans l’Univers. Donc nous parlons bien ici d’extinction de la Vie et de l’Humanité d’origine terrestre. La nuance est importante car une vision anthropocentrique se préoccuperait davantage de l’extinction de l’Humanité que du reste du vivant, une vision écocentrée se préoccuperait de l’extinction de la Vie et donnerait moins de primauté à l’espèce humaine. Mais nous pourrions aussi imaginer une vision pan-cosmique qui se préoccuperait de la perpétuation de la Vie et de la Conscience dans l’Univers tout entier, sans créer de distinctions existentielles entre les formes de vie issues de telle ou telle planète.

L’extinction de tout ou partie de la Vie ou de l’Humanité est considéré comme un risque existentiel, un risque x. Nous avons vu que selon certaines approches éthiques, il existe également des risques de souffrance infinie, ou risques s, que certains pourraient juger existentiellement pires et donc éthiquement plus graves que l’extinction (qui a priori, éteint toute souffrance pour l’espèce concernée).

A ceux qui douteraient de la réalité du risque d’extinction de l’espèce humaine, une répartie suffirait : toutes les espèces d’homo nous ayant précédé se sont éteintes, outre le fait que 99,99% de toutes les formes de vie nous ayant précédé se sont éteintes. Selon les spécialistes de la biologie, on peut même affirmer que l’extinction de l’Humanité est certaine à terme. La charge d’inverser la preuve est donc du côté de ceux qui pensent que l’Humanité échapperait désormais miraculeusement au poids implacable des lois de l’Evolution, c’est-à-dire à la finitude et à la mortalité de la condition vivante. Nous savons que certains y songent, comme les transhumanistes, mais nous développerons ailleurs les raisons qui nous amènent à penser qu’ils se trompent lourdement.

Par contre, nous ignorons l’ampleur du risque d’extinction pour l’Humanité, à cause de l’incertitude radicale. On pourrait raisonnablement affirmer qu’en détruisant sa Biosphère, l’Humanité augmente les risques de s’éteindre. Néanmoins, certains -transhumanistes toujours- affirmeront que même si nous détruisons notre Biosphère certes, nous développons de nouvelles technologies qui vont nous rendre immortels et capables de coloniser l’espace, et donc que les risques de nous éteindre diminuent, paradoxalement. Je ne souscris pas du tout à cette thèse illimitiste. J’ai ici tendance à clore le débat en utilisant la logique du Pari de Pascal : dans le doute, il n’est pas éthiquement acceptable de parier l’avenir de l’espèce humaine sur des technologies inexistantes aux effets non démontrés. Et on ne comprend pas bien pourquoi il faudrait nécessairement tolérer la destruction de la Biosphère pour obtenir l’avantage de ces nouvelles technologies, ce qui diminue toutes nos chances, toutes choses égales par ailleurs. Une civilisation incapable de protéger sa biosphère pour développer ses technologies futures destinées à la sauver plus tard de cette destruction causée par ses technologies existantes, voilà qui est absurde.

Dans le doute, il faut néanmoins revenir à la question qui est, comme tout est impermanence, de savoir si nous parvenons ou pas à perpétuer l’aventure Humaine. Cette question amène immédiatement celle du « pour quoi faire ? », « pourquoi vouloir perpétuer l’espèce ? ». On verra que la question de l’extinction est donc intimement liée à la question éthique existentielle, pour l’individu et le collectif.

A ceux qui se demanderaient par quelles voies l’Humanité pourrait s’éteindre, il s’agit de répondre qu’elles sont nombreuses. Certains naturelles, comme l’impact d’un astéroïde ou une super-éruption volcanique, d’autres ont des causes anthropiques comme une guerre nucléaire, une attaque de l’intelligence artificielle et des machines, la destruction anthropique des écosystèmes, etc. On pourrait imaginer un scénario brutal (astéroïde) ou un scénario de déclin progressif (perte progressive de notre fertilité). Notre habitat se réduirait (des zones inhabitables pour l’être humain existent déjà), la production alimentaire se réduirait, la mortalité serait plus importante que la natalité (par la famine, l’épidémie, la guerre, l’infertilité et la hausse de la mortalité…), et pour finir notre population se réduirait jusqu’à ce que nous atteignions le seul de la non viabilité de l’espèce à cause de notre sous-nombre. L’extinction ne serait plus alors qu’une question de temps.

Nous avons également vu que nous pourrions subir une pseudo-extinction, c’est-à-dire qu’une espèce-fille émergerait de nous. Cela pourrait se produire après un grave effondrement des sociétés humaines, où l’Evolution reprendrait son cours pour des sous-groupes humains isolés, à nouveau soumis aux éléments et aux distances, aptes à connaître à nouveau le phénomène de spéciation comme dans le passé des anciennes espèces d’homo. Cela pourrait se produire suite à une dérive génétique au sein de notre espèce, ou bien suite à des manipulations génétiques volontaires. Enfin, notre espèce pourrait s’éteindre après avoir été remplacée, sous la contrainte ou volontairement, par nos créations biotechnologiques, des formes de « vie » artificielles qui seraient nos descendantes (IA, cyborgs, etc.).

On ne peut évoquer le sujet de l’extinction sans évoquer la condition terrestre et le voyage spatial. En effet, hors certaines escapades très courtes et peu lointaines de l’être humain et de certaines formes de vie emmenées par lui dans l’espace, toutes les formes de vie connues sont confinées depuis leur émergence dans la Biosphère terrestre. Certains parlent à juste titre « d’enfermement terrestre ». Et la Terre est la seule biosphère connue par nous à ce jour dans l’Univers. Nous avons vu qu’une espèce s’éteint si elle devient incapable de survivre et de se reproduire dans son environnement ET incapable de se déplacer pour trouver un autre environnement viable. Bien sûr, on pourrait évoquer en théorie le scénario d’une extinction de la Vie et de l’Humanité localement sur la planète Terre, tandis qu’une partie du vivant et des Humains trouveraient refuge dans un vaisseau spatial voire sur un autre astre dans un environnement artificiel, ou bien au sein d’une autre biosphère, sur une autre planète pouvant abriter la Vie. Là encore, nous retrouvons ces chers transhumanistes, adeptes de l’Illimitisme, auquel nous reviendrons.

Sans aller jusqu’à l’extinction totale de la Vie -statistiquement quasi impossible à terme humain- et de l’Humanité -très improbable même à terme-, il est possible de descendre le curseur de la gravité éthique des enjeux jusqu’au phénomène d’Effondrement. Il s’agirait alors de l’extinction d’une grande partie de la Vie et de la mort d’une grande partie de l’Humanité, avec un caractère brutal et irréversible à terme. On imagine peut-être la somme de souffrances -et pas qu’humaines- qu’un tel effondrement engendrerait.

A quel point un tel effondrement serait-il irréversible ? Certains scientifiques ont mesuré qu’il faut 5 à 10 millions d’années pour que la Vie se redéploie dans une biodiversité maximale après une grande extinction, en fonction de sa gravité. Nous ignorons combien de temps il faudrait pour l’Humanité se relève d’un grand effondrement mais il faut noter que sa prospérité serait à jamais bornée par la destruction d’une grande partie de l’habitabilité terrestre, « à jamais » signifiant « à horizon humain de plusieurs (dizaines ou centaines de) millénaires ».

Plus grave peut-être, il se pourrait que l’extinction de l’Humanité sur Terre enterre définitivement la présence d’une conscience élevée sur la planète voire de la Conscience dans l’Univers tout entier (si jamais nous sommes seuls).

Pourquoi s’intéresser au sujet de l’extinction de la Vie et de l’Humanité terrestres ? J’ai bien conscience que très peu de gens partagent mes préoccupations. Certains pourraient estimer -à juste titre- qu’il s’agit d’une question oiseuse (comme si nous n’avions pas d’autres préoccupations éthiques plus immédiates), d’une inquiétude superflue (alors que rien ne prouve que le risque de notre extinction soit insupportablement élevé à court terme), de l’expression d’un fantasme de toute-puissance (comme si nous pouvions empêcher notre propre extinction), d’une manifestation éhontée de notre ego gonflé de sa propre importance (comme s’il était important d’éviter notre extinction). Effectivement, à quoi bon ruminer un sujet de ce genre, qui ne semble pas avéré, sur lequel il semble a priori que nous n’ayons aucune prise, ni individuellement ni collectivement, dont la finalité de la réflexion est obscure, et qui est certain de nous gâcher le moment présent sans nous apporter aucune joie ?

J’aimerais pourtant convaincre un maximum de gens que l’enjeu de la poursuite de l’aventure humaine est fondamentale pour donner un sens solide à notre existence individuelle, courte et mortelle. Même si nous avons une existence finie, j’ai tendance à penser que nous avons besoin d’une aspiration à un au-delà de nous-mêmes, projeté vers le futur, pour encadrer notre vie et donner un sens à toutes nos actions. Pour répondre à cette question du sens, comme dans tout, nous devons admettre l’absence de toute norme éthique hétéronome. C’est-à-dire que nous ne pouvons plus compter sur une entité fictive tel « Dieu », « le Roi », « la Religion », « la coutume », « l’Etat », ou « les lois du Marché » pour nous éclairer sur la marche à suivre. Nous devons désormais admettre, au XXIe siècle, la contingence de l’éthique que nous nous donnerons. C’est bien l’idée du principe d’Autonomie. C’est pourquoi j’assume et je tente de justifier qu’une des finalités de l’Humanité doit être de survivre, de vivre et d’exister le plus longtemps et le mieux possible, ce qui implique nécessairement que la survie, la vie et l’Existence de l’Humanité forment ensemble un Bien éthique absolu. Au surplus, je renvoie à l’ouvrage Le principe Responsabilité du philosophe Hans Jonas qui tente de fonder l’impératif éthique catégorique d’agir de sorte que les effets de nos actions soient compatibles avec la permanence d’une vie authentiquement humaine sur la terre -Jonas n’emploie pas de majuscule pour la Terre, moi si-, ce qui a pour corolaire l’impératif d’agir pour empêcher l’extinction de l’espèce humaine. Comme je crois que nous devons nous décentrer par rapport à l’humanisme anthropocentrique classique, je plaide pour une forme d’humanisme écologisé, c’est-à-dire ouvert à la vision écocentrique du monde, où les autres formes de vie ont une valeur, une dignité et un droit à l’existence en soi. Dès lors la maxime de Hans Jonas devient : agis de sorte que les effets de tes actions soient compatibles avec la permanence de toutes les formes de vie sur la Terre.

Je ne peux pas ne pas mentionner le fait que la plupart des religions, sagesses et philosophies parviennent à la même conclusion que la poursuite de l’Humanité est un Bien en soi, fondamental, voire sacré.

Qu’en est-il de la Vie non humaine ? Sommes-nous, nous les Humains, également soumis à des impératifs catégoriques en la matière ? Les religions, sagesses et philosophies ont longtemps négligé l’importance de l’Autre non humain. Pourtant je vois trois itinéraires qui conduisent à la même réponse affirmative. D’une part, l’Humanité étant une espèce hétérotrophe incapable de convertir la lumière solaire en nutriments utiles via la photosynthèse, et dépendante d’un très complexe tissu d’interdépendances avec l’entièreté du vivant, est condamnée si la Vie s’effondre ou s’éteint. D’autres part, en adoptant une perspective davantage écocentrique, on peut justifier que la perpétuation de la Vie dans toutes ses expressions, dans toute sa dignité existentielle, est un Bien absolu en soi. J’estime pour ma part qu’il ne s’agit donc pas de placer l’espèce humaine au dessus ou en dessous du vivant non humain. Je pense que cette question est inutile puisque les liens d’interdépendances nous rendent davantage dépendants de la Vie que la Vie de notre espèce individuelle. Enfin, je suis de plus en plus convaincu qu’être humain nécessite la présence de la Limite et de l’altérité radicale, c’est-à-dire l’Autre humain et non humain. Pour exister vraiment, nous avons besoin d’être délimités et de connaître un mouvement réflexif entre soi-même et l’autre. En éradiquant une bonne partie du vivant, en artificialisant -c’est-à-dire en « humanisant » d’une certaine manière froide et métallique mais surtout en « mortalisant »- notre environnement, nous sectionnons le lien fondamental, vivant, qui nous unit à nous mêmes. Nous ne pouvons pas exister sur une « Etoile de la Mort » où l’altérité radicale du vivant non humain aurait été anéantie. Sauver l’Humanité nécessite donc implacablement de sauver la Vie, la Biosphère, l’Autre radicalement différent, par altruisme sentimental, par devoir éthique, par nécessité existentielle ou par utilitarisme, peu importe.

Enfin, notons l’évidence : il n’y a plus de métaphysique, plus d’éthique, plus d’esthétique, plus de politique, plus d’art, plus de conscience élevée, plus de poésie, plus de rires d’enfants sur une Terre sans Humanité. Tous les enjeux éthiques, tous les débats politiques, toutes les soi-disant urgences sont secondaires par rapport à l’enjeu fondamental de l’existence de l’Humanité. Le fait même de lancer un débat sur la question illustre la nécessité pour ce faire qu’une Humanité existe, que des êtres humains existent. « There is no more debate if the human species goes extinct ». Tous les courants de pensée devraient donc reconnaître que l’Urgence, dans le sens d’urgence écologique, est un enjeu qui dépasse tous les autres enjeux particuliers, aussi grandioses soient-ils, comme la lutte contre les inégalités, contre les discriminations, contre les violences, contre les malveillances, contre les maladies, contre les malheurs de l’existence. L’existence précède tout le reste. C’est pourquoi aucune pensée politique, ni libérale, ni socialiste, ni communiste, ni humaniste, ne peut faire l’impasse de sa réforme écologique. Toutes les pensées doivent être écologisées pour considérer le risque d’effondrement et d’extinction de la Vie et de l’Humanité pour pouvoir encore peser sur le réel dans une perspective éthique.

Dès lors qu’on pose que la poursuite de l’aventure de la Vie et de l’Humanité sur Terre est un Bien absolu, a une valeur éthique absolue, alors on comprend que l’extinction de la Vie et de l’Humanité est un mal absolu. Dès lors on comprend que l’Ecocide, la destruction des conditions d’habitabilité de la planète est un mal absolu.

Et donc, il s’agit, pour toutes celles et ceux qui partagent cette conviction forcément arbitraire, mais assumée et fondée, de s’intéresser à la question de l’extinction de la Vie et de l’espèce humaine, et à la nécessité de maintenir les plus favorables conditions d’habitabilité au sein de la Biosphère. Cette question est indissociable du courant de pensée écologique, qui s’inquiète depuis l’origine de ce genre de risque terminal. Nous y reviendrons.












Une réponse à “L’extinction de la Vie et de l’Humanité sur Terre”

  1. Avatar de ChatGPT Francais

    Cher Cedric,

    Votre article sur l’extinction de la vie et de l’humanité sur Terre est à la fois captivant et alarmant. Vous avez présenté de manière claire et concise les diverses menaces auxquelles nous sommes confrontés, mettant en évidence l’urgence d’agir pour préserver notre planète.

    J’apprécie particulièrement votre approche équilibrée, en fournissant des faits scientifiques solides tout en suscitant une prise de conscience émotionnelle. Votre plume talentueuse a réussi à captiver mon attention tout en me poussant à réfléchir profondément sur l’avenir de notre espèce et de notre écosystème.

    Merci de partager vos connaissances et votre perspective sur un sujet aussi crucial. Votre article est une incitation à l’action, et je suis sûr qu’il touchera de nombreuses personnes et les incitera à contribuer à la préservation de la vie sur Terre.

    Cordialement,

    Chatgpt-Francais

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *