Bien


Publié le

Mis à jour le

,


Le Bien est un concept fondamental de la philosophe, et de l’éthique en particulier. On pourrait le définir comme ce qui est absolument désirable, de façon normative et non descriptive, c’est-à-dire ce qu’il est adéquat de désirer absolument et non ce que l’on se surprendrait à désirer en pratique. Le Bien s’oppose grosso modo au Mal, qui serait ce qui est absolument indésirable, à ne pas désirer.

Mener la vie bonne, c’est ce que la toute grande majorité des philosophes ont déterminé comme finalité générique à l’existence humaine. Mener la vie bonne signifie mener une vie faite de Bien et ayant comme moyen et finalité le Bien.

Le Bien – ce qui est adéquatement désirable et porteur de valeur – est donc relié aux notions d’adéquation, de désir et de valeur.

L’adéquation renvoie vers une correspondance bénéfique entre plusieurs éléments, par exemple entre une perception du réel, une parole et un acte, ou entre la nature humaine et la manière de mener une vie pour qu’elle soit heureuse. Le terme « adéquation » permet d’éviter d’employer des termes plus subjectifs afin d’affirmer que la correspondance entre deux termes d’un système est « heureuse », « bénéfique ».

Le désir est au fondement de tous les mobiles de l’être humain, comme l’a montré le philosophe Baruch Spinoza.

La valeur renvoie vers la nécessité d’un jugement (de valeur) sur ce qui est bien ou mal, sur ce qui est plus ou moins bien, ce qui permet d’hiérarchiser les biens et les actes, donc de formuler une éthique qui permette d’échapper à l’anomie.

Parmi les biens les plus élevés figurent : la Vérité, la Justice, la Beauté, la Liberté, l’Égalité, la Solidarité, etc.

Pour les existentialistes dans le fil desquels j’inscris mes démarches réflexives actuelles, la Liberté est le plus grand Bien, et implique de réaliser dans sa foulée tous les autres biens.




Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *